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Henry Rollins
You. Yes, you. Go get some sleep.

Jessica Nite
Bro, PLEASE PLEASE PLEASE take a break every once in a while. If your wrist …

Albert Einstein
I don't even know how to type the ² in the test as copy paste …

Alexia Orozco
De acuerdo.

RightClickMan
Nice, m'kay!

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gloubi's cotizaciones

Todos cotizaciones

Svetlana Alexievitch - La Fin de l'homme rouge (p.531)
Moi, je suis parti parce que j'avais peur... Chez nous, toutes les révolutions finissent de la même façon : les gens se dépouillent en douce les uns les autres et se mettent à casser la gueule des Juifs. À Moscou, c'était carrément la guerre, il y avait tous les jours des attentats, des assassinats. On ne pouvait pas sortir le soir si on n'avait pas un chien de combat. Moi, je m'étais acheté un pitbull exprès pour ça...

Svetlana Alexievitch - La Fin de l'homme rouge (p.276)
Staline avait prévu d'expédier en Sibérie les familles de ceux qui s'étaient constitués prisonniers. Trois millions et demi de prisonniers ! On ne pouvait pas les déporter tous. Cette espèce de cannibale moustachu !

Luis Sepulveda - Le vieux qui lisait des romans d'amour
Le gros enfin déchaussé, la marche devint un peu plus rapide, mais ils continuaient à perdre du temps dans les montées. Après avoir grimpé sans difficulté, il leur fallait s'arrêter pour regarder le maire à quatre pattes qui faisait deux pas et en glissait de quatre.

Alexandre Dumas - Catherine Blum
Avec cinq cents francs par mois, à Villers-Cotterêts, on a tilbury, cheval de selle et cheval de voiture. En outre, et surtout quand on s'habille à Paris, et que l'on trouve moyen de faire payer son tailleur à la caisse paternelle, on est le roi de la fashion provinciale.

Emil Michel Cioran - Histoire et Utopie
Ici comme là-bas, nous en sommes tous à un point mort, également déchus de cette naïveté où s'élaborent les divagations sur le futur. A la longue, la vie sans utopie devient irrespirable, pour la multitude du moins : sous peine de se pétrifier, il faut au monde un délire neuf.

Philippe Claudel - Le rapport de Brodeck
Nous sommes devenus des proies perpétuelles, des créatures qui, quoi qu'elles fassent, verront toujours le jour qui se lève comme une longue épreuve à surmonter et le soir qui tombe avec un sentiment curieux de soulagement. Il y a en nous les ferments de la déception et de l'intranquillité. Je crois que nous sommes devenus, et jusqu'à notre mort, la mémoire de l'humanité détruite. Nous sommes des plaies qui jamais ne guériront.